Brumes

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

A Agnès et Jean-Paul Lecocq

Bleue… Bleue. La nuit est bleue.
D’un bleu très profond de saphir.
Que coupent, ça et la, des traînées de nuages
D’argent vieilli ; de ouate noire.

O ronde de nuit des nuages…
Ils voguent lentement sous la voûte d’étoiles
Comme s’ils devaient voguer pendant l’éternité,
Jours après jours… Nuits après nuits.

Ce soir, j’ai vu,
Oui, j’ai vu de mes yeux
L’ombre tendre d’Apollinaire.
Il me murmurait un poème,
Chant très doux de mort et d’amour.

Bleue… Bleue. La nuit est bleue.
Bleu, le halo des réverbères
Qui perce à peine le brouillard.
Bleu, le rire assourdi des filles
Et la fumée des cigarettes
Dans les petits bars de quartier.

Bleu, ce regard qui te contemple,
O ronde de nuit des nuages.
O nuit…

Poster un commentaire