LA MER – I

Qu’elle est calme aujourd’hui…

Elle frissonne de mille petites vagues
Qui, lentement, viennent mourir
Sur le sable doré des grèves,
En caresses liquides,
Avec des soupirs d’eau…

Elle traine jusqu’à l’horizon
De larges écharpes d’étain, d’argent,
Et d’or,
Couleur de lune et de soleil,
Qui se confondent avec le ciel.

Tout est silence.
Silence du premier matin.
O mer… Tu es douce aux oiseaux,
Douce aux marins lassés par trop de longs voyages,
Et tu es douce aux mal-aimés.

O mer…
Je me suis perdue en toi
Et ne veux plus me retrouver.

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