LA MER – II

Les oiseaux volent en rêvant
A de petits poissons d’argent
Au goût merveilleux d’algue verte.
Mon cœur, lui aussi, va rêvant.

Couché au fond de son bateau,
Un pêcheur s’endort au soleil.
Le vent souffle, doucement, sur la mer.

Et, tout soudain,
Sans que rien ne l’ait annoncé,
Il souffle plus fort… Il s’enfle… Hurle…
Les vagues se chevauchent comme un troupeau furieux,
Et la mer se transforme en une immense agate,
Laiteuse,
Et maléfique.

O mer… Mer infidèle,
Tu ne les connais pas, ces courants qui t’emportent,
Et que t’importe ?

O mer…
Tu es lumière et ténèbres,
Douleur et joie ;
Et présence et absence et vide et plénitude…

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