CAUCHEMAR

A Mustapha Osmani

L’enfer vomit d’affreux chacals
Poils hérissés,
Qui rêvent de me mettre à mal
Et sont pressés…
De noirs corbeaux siégeant en rond
Votent ma mort.
Ils m’enverront sur l’Achéron
Sans nul remords !
Rôde la peur, sonne le glas
Dans mon cœur lourd.
Sonne et sonne le branle-bas
Dans ce cœur sourd.

Où sont partis tous mes amis ?
Rien ne bouge.
Pleure mon cœur, ils ont tout pris,
O nuit rouge…
Dans la grande ville endormie,
Volets fermés,
Je n’ai pas même un ennemi
A qui parler.
Que m’as-tu dis, toi qui passas
Si près de moi ?
Tu n’as rien dit, toi qui passas
Si loin de moi.

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