A Marie-Thérèse Devessière
Par moments, je suis une grande salle,
Vide,
Fermée,
Plein d’échos.
Des échos de cris intérieurs
Qui se répondent d’un mur à l’autre ;
Qui se répondent si fort
Que, par moments, je me mettrais à hurler
Pour ne plus les entendre.
Et personne n’entend rien.
Il n’y a plus d’échos.
Il n’y a plus de cris.
La grande salle est vide.
Fermée.
Riom – Mai 1985