LA MER – III

Sombre est le ciel,
Noirs les nuages.
Noirs les rochers
Qui, sourdement résonnent
Sous les coups de boutoir des vagues énormes
Qui les recouvrent,
Et les abandonnent, couronnés d’écume.

Tout est menace,
Et deuil,
Le fracas régulier des vagues qui se brisent
Sonne le glas de nos attentes dérisoires.

O mer…
Sur tes flancs ravagés
Marche la Mort,
Noire déesse au blanc visage ;
Et sur mon amour déchiré,
Marche la douleur aux pas lourds…

Ah ! Que vienne le soir…
Et que vienne la nuit !
Oublier,
O mer…
Oublier

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